Le (terrible?) mois de janvier de l'OL

Publié le par Marty

     « L’OL va mal », « La série noire du champion de France », les médias n’hésitent pas amplifier les derniers résultats de l’Olympique Lyonnais, pour justifier le manque d’intérêt d’un championnat sans concurrence.

 

Photo: L'Equipe.fr

 

     L’Equipe n’ pas hésité à mettre en avant le phénomène. Incroyable, l’OL perd ! Aucune victoire en cinq matchs toutes compétitions confondues ! Une élimination en coupe de France, objectif affiché de l’OL. La débandade, comment un club aussi bien organisé a pu en arriver là ? On pourrait presque croire que Lens, timide équipe du nord, en embuscade à onze point derrière les gones, pourrait presque faire le coup du premier titre de l’OL, et les dépasser dans les dernières journées. L’Equipe n’en est pas à son premier coup de fumette, mais en même temps on les comprend ces médias. Quand l’OL perd, et oui ça arrive par moments, un petit coup de bad, les médias en profitent pour relayer l’info, quitte à le faire avec excès. C’est Canal qui va être content après avoir déboursé 600 millions d’euros pour la Ligue 1.

 

Arrêtons l’esbroufe. L’OL est moins bien par ce qu’elle n’a pas ce zèle de réussite qui l’accompagnait dans la première partie du championnat. Elle ne perd ses matchs que par un petit but d’écart, et hormis la défaite contre Marseille en coupe de France (qui était seulement le troisième objectif de Jean-Michel Aulas), les défaites n’ont aucunes conséquences. L’OL est dans une certaine période de transition avec un vestiaire convalescent mais qui ne va pas tarder à refaire surface (retours de Benzema et de Wiltord), et l’arrivée de deux nouvelles recrues prometteuses, Milan Baros et le brésilien Fabio Santos.

 

L’OL est une machine, mais une machine qui aime le beau jeu. Le mois de janvier lui aura finalement, plutôt fait du bien. Le club de Gérard Houllier n’est pas invincible et quelque part, les défaites évitent une lassitude ambiante, et apportent beaucoup sur un plan moral.

 

Quitte à perdre, autant ne pas gagner dans un championnat quasi acquis, en alimentant l’espoir des prétendants des places pour la coupe d’Europe, et en faisant couler de l’encre invisible dans les médias à sensations.

 

Tant que Juninho et ses potes sont présent le 23 mai à Athènes pour se faire enfin reconnaître par la France du Foot, celle qui vibre, ils peuvent bien perdre contre Le Mans, Troyes ou Valenciennes, enterrant une polémique qui n’a pas lieu d’être.

Publié dans Sport

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